Juin : le mois où les parents craquent (et les ados aussi) !

Le grand délire de PARCOURSUP| Génération Parents, épisode 30| Le mois de juin, ou l’épuisement organisé

Cette semaine, on parle de juin… et de surcharge.

C’est le mois où tout déborde : les agendas, les groupes WhatsApp, les émotions. Entre les kermesses, les réinscriptions, les cadeaux des maîtresses, les examens et les pique-niques à ne pas oublier, on n’a plus une minute. Et surtout, plus une case mentale de libre.

Et au milieu de tout ça, il faudrait aussi aider les ados à faire “le bon choix” pour leur avenir, sur une plateforme opaque et stressante : Parcoursup. Une orientation déguisée en sélection, dans un monde où les métiers changent plus vite que nos outils éducatifs.

La charge mentale de juin, c’est cette impression de tout devoir porter, prévoir, organiser, souvent sans pause.

Alors cette newsletter, elle est là pour souffler un peu. Pour rappeler que non, on ne peut pas tout faire. Que oui, on a le droit de poser des limites. Et surtout, que nos enfants ont plus besoin d’un parent présent que parfait.

Merci d’être là, même au milieu du TSUNAMI de juin.
Solenne

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Si vous êtes nouveau ici, chaque semaine je décortique l’actualité éducative et les défis et enjeux de la parentalité du 21ème siècle.

Allez, c’est parti pour l’actu de la semaine !

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Dans le monde réel, on change de job tous les 4 ans.
À l'école, on demande à nos enfants de savoir ce qu'ils feront à 13 ans.

Et on leur fait croire qu'à 16 ans, ils prennent la décision de toute leur vie !

J'appelle ça: le grand délire de PARCOURSUP🤪

En 1998, je suis allée dans le bureau de la CPE, je me suis connectée à un Minitel, j’ai noté 3 choix d’université, et je savais qu’il suffisait d’avoir le bac pour y entrer.

En 2025, ce sont 2 ans de contrôle continu, des notes épiées, un dossier, un algorithme. Et un stress permanent.

Selon l’INSERM, 1 ado sur 3 se dit « extrêmement stressé » par les examens.
Et 74 % des parents disent ne plus savoir comment soutenir sans mettre la pression.

Aujourd'hui, je n’entends aucun retour positif des familles sur Parcoursup.
Ce système est désormais au coude à coude avec les réseaux sociaux pour générer de l’anxiété chez nos jeunes.

🔹Un contrôle continu anxiogène.
🔹Aucune seconde chance.
🔹Une phobie scolaire grandissante.
🔹Et une pression écrasante à faire “le bon choix”.

Ce n’est pas un outil d’orientation. C’est un processus de tri. Froid, déshumanisé, biaisé.

Les plus favorisés ont des coachs d'orientation à 2 000€, des parents qui rédigent leurs lettres.
Les autres ? Ils se débrouillent.

Lundi, 980 000 jeunes se sont connectés à la plateforme.
2,67 millions de propositions envoyées.
66 % de réponses positives…
Et pour les autres ? Des jours, des semaines à rafraîchir une page, à douter, à s’effondrer.

Hier, Élisabeth Borne a annoncé un grand plan "AVENIR" pour l’orientation:
Dès la 5e, 4 demi-journées par an pour « réfléchir à son avenir professionnel ».
Et une demi-journée de formation pour les profs principaux.
On apprend donc à choisir plus tôt… Dans un monde où tout change plus vite que jamais 🙃

Mais de quoi parle-t-on ?

En 2025 :

• Une compétence dure 12 à 18 mois (contre 30 ans dans les années 80).

• 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore.

• Les jeunes actifs changeront 13 à 15 fois d’emploi au cours de leur vie, en jonglant entre salariat, indépendance et entrepreneuriat (source France Travail).
  

Et pourtant, on continue à leur dire que tout se joue à 16 ans.
Mais on ne leur dit pas que le monde change.

Ils s’inscrivent massivement en droit, psycho, éco-gestion.
Pendant qu’on nous parle de besoins en IA, cybersécurité, data science, design, créativité…
Nous les préparons au monde d’hier.
Pas à celui de demain.

Au 21e siècle, on ne devrait plus choisir un métier. On devrait apprendre à maîtriser des compétences durables :
Apprendre à apprendre. Et à désapprendre.
Développer esprit critique, pensée analytique, créativité face à l’IA.
Renforcer la connaissance et la confiance en soi.
Devenir résilient face au changement.

Au 21e siècle, nos enfants n’ont pas besoin d’orientation. Ils ont besoin d’un espace d’EXPLORATION et d'EPANOUISSEMENT !

PS : Oui, il y aura toujours des infirmières, des boulangers, des agriculteurs, des plombiers😉

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SPOILER: Le manuel du parent parfait n’existe pas.

Mais on peut apprendre à faire de son mieux, avec les bons outils.
Quand on devient parent, on nous parle beaucoup de notre posture parentale…

Et même si c'est important, ça m'exaspère car les discours éducatifs se résument plus à punir/interdire ou pas qu'à de quoi nos enfants ont besoin ?

Je veux sortir du quoi faire à comment faire mais surtout je veux parler de transmission car éduquer c'est avant tout transmettre: des valeurs, des comportements, des compétences.

Trop rarement les compétences humaines qu’on pourrait transmettre à nos enfants sont abordées dans les discours éducatifs :
L’autonomie, la gestion des émotions, l’adaptabilité, la coopération, l'auto-discipline... autant de compétences qui nous facilite le quotidien tout en préparant nos enfants au monde de demain.

Et surtout… On ne nous dit jamais comment faire concrètement, dans la vraie vie, entre deux lessives et un tunnel du matin.

C’est pour ça que j’ai créé cette formation :
“ÊTRE PARENTS AU 21ᵉ SIÈCLE”
Un programme sans injonctions, sans culpabilité, pensé pour les parents réels, dans la vraie vie.

🔹Des vidéos courtes
🔹 Des outils imprimables
🔹 Une communauté pour ne plus avancer seul.e

Ce n’est pas un cours théorique.
C’est un espace. Un accompagnement.
Un condensé de tout ce que j’ai appris en parentalité, en sciences humaines et en soft skills.
La formation n’est pas encore en ligne… mais la liste d’attente est ouverte.

Inscris-toi sur la liste d’attente 📩

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Vous avez loupé les inscriptions au centre aéré, oublié de booker les billets de train pour cet été car vous pensez à ces dossiers accumulés pendant les ponts de mai ... "Vous n'êtes pas seule ! " dixit Marine LEONARDI

ÉPISODE SPÉCIAL : Juin, ce mois qui fait craquer tous les parents
Cette semaine, pas de rubriques.
Pas d’experts.
Juste un moment de respiration pour appréhender le TSUNAMI de JUIN.

Un épisode à deux voix, avec :
Barbara Meyer, autrice de "J’arrête d’être débordée"
Et moi, Solenne, heureuse détentrice de la carte FAMILLE NOMBREUSE !

Parce que juin, c’est la tempête dans le cerveau parental :
🔹 Réinscriptions, kermesses, anniversaires, cadeau des maitresses (Et le super BONUS fête des Pères).
🔹 AG, examens, deadlines

Et la fameuse charge mentale qui explose pour être sur les rotules avant le départ en vacances 🤪

Tu te reconnais ? Tu cours partout ? Tu oublies des trucs ?
Respire. Tu n’es pas seul.e.

Dans cet épisode à cœur ouvert, on parle :
🔹 De la culpabilité de dire non
🔹 Du mythe du parent parfait en fin d’année
🔹 De solutions très concrètes (spoiler : le calendrier partagé est ton meilleur allié)
🔹 Du tampon pour chaussettes (oui, c’est réel)
🔹 Et de pourquoi ne pas aller à la kermesse est parfois une victoire mentale

Si vous voulez que votre entreprise soit un des sponsors de “Génération Parents”, ça se passe par ici 👇

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La masterclass "Mieux vivre les écrans en famille" !

Après avoir animé cette conférence en entreprise auprès de centaines de parents, je l’ai transformée en masterclass accessible à tous.

Pour t’aider à retrouver un équilibre serein avec les écrans à la maison,
sans culpabilité, ni conflit.

✔️ Des outils concrets
✔️ Adaptés à toutes les familles
✔️ Une approche bienveillante et déculpabilisant

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Survivre au mois de juin quand on est parent : conseils pour réduire la charge mentale

Et si on parlait de ce mois qu’on redoute tous… sans oser le dire ?

Juin. Ce mois fourre-tout, hybride, trop plein. Celui où ton agenda déborde, où les alertes WhatsApp de la classe te réveillent la nuit, où tu ne sais plus si tu dois imprimer une autorisation, coudre un déguisement ou penser au pique-nique de demain. Ce mois où tu cours. Tout le temps. Sans pause. Sans fin.

Le mois de juin, pour les parents, ce n’est pas juste la fin de l’année scolaire. C’est le pic de la charge mentale. Et c’est devenu une norme invisible. Acceptée. Banalisée.

Cet article propose un décryptage de cette surcharge annuelle, ses mécanismes, ses conséquences et surtout des pistes concrètes pour la traverser sans t’oublier.

Spoiler : tu as le droit d’en faire moins.