ÊTRE PARENTS au 21ème siècle

ÊTRE PARENTS au 21ème siècle

Share this post

ÊTRE PARENTS au 21ème siècle
ÊTRE PARENTS au 21ème siècle
“Sois fort.” Et tais-toi : Les injonctions silencieuses qui enferment les garçons dès l’enfance.

“Sois fort.” Et tais-toi : Les injonctions silencieuses qui enferment les garçons dès l’enfance.

Le mammouth est toujours là. Et l’école grelotte🧊| Génération Parents, épisode 29| Stéréotypes de genre : les injonctions invisibles qui pèsent sur les garçons

Avatar de Solenne Bocquillon-le goaziou
Solenne Bocquillon-le goaziou
mai 25, 2025
∙ abonné payant
1

Share this post

ÊTRE PARENTS au 21ème siècle
ÊTRE PARENTS au 21ème siècle
“Sois fort.” Et tais-toi : Les injonctions silencieuses qui enferment les garçons dès l’enfance.
Partager

Cette semaine, on parle d’un paradoxe glaçant.

Celui d’un système scolaire qui dépense plus… mais réussit moins. Où les enfants apprennent davantage, mais comprennent moins. Où les inégalités explosent, dès la maternelle.

Et si le vrai problème, c’était l’école elle-même ? Ses rythmes, ses méthodes, son administration, sa gouvernance.

Mais on zoome aussi sur un autre angle oublié : les injonctions invisibles qui pèsent sur les garçons. “Sois fort.” “Ne pleure pas.” “Le rose, c’est pour ta sœur.”
Des stéréotypes qui enferment, dès l’enfance.

Il n’est pas trop tard. Repenser les fondamentaux, écouter les enfants, libérer les émotions : les solutions sont là.

Bonne lecture !

Partager ÊTRE PARENTS au 21ème siècle

Vous êtes 6460 abonné(e)s à “être Parents au 21ème siècle” et 25 070 followers qui me suivent sur LinkedIn, merci pour votre confiance 🙏🏻

Si vous êtes nouveau ici, chaque semaine je décortique l’actualité éducative et les défis et enjeux de la parentalité du 21ème siècle.

Et si vous souteniez SOFT KIDS en offrant “Être Parents au 21ème siècle” en version payante pour la fête des mères ?

(OFFRE SPÉCIALE -20%)

OFFRE FÊTE DES MÈRES

Allez, c’est parti pour l’actu de la semaine !


Le mammouth est toujours là. Et l’école grelotte🧊

Chargement...

52 milliards, 4ème employeur du Monde (derrière AMAZON)… Mais une école primaire coincée en pleine ère glaciaire pédagogique

C’est un vrai paradoxe : Plus on investit dans l’école primaire, plus les élèves français décrochent.

La Cour des comptes vient de publier mardi un rapport consternant :
L’école primaire française est « en situation d’échec ».

C’est une réalité mesurée :
En maths, les élèves français de CM1 sont les derniers des 22 pays de l’UE évalués.
En compréhension de l’écrit ? Avant-derniers.
Et parmi les plus mauvais élèves, 40 % viennent des milieux les plus défavorisés.

Un système éducatif qui coûte 52 milliards par an… et qui renforce les inégalités sociales, genrées et territoriales.

Depuis 10 ans, la dépense publique pour l’école primaire a augmenté de 12 %.

Mais en retour ?
❌ Le niveau des élèves stagne voire recule.
❌ Les très bons élèves sont en chute libre (2,5 % d’élèves « avancés » en maths, contre 11,5 % en moyenne OCDE).
❌ Et les inégalités scolaires explosent dès la maternelle, accentuées par des écarts territoriaux abyssaux.

C’est peut-être l’indicateur qui pose le plus question :
Les élèves français passent plus de temps que les autres à apprendre les fondamentaux... mais progressent moins.

Pourquoi ?
Parce que l’organisation même de l’école est en décalage complet avec les besoins de l’enfant :
Rythmes scolaires inadaptés à l’apprentissage.
Pédagogies qui n'évoluent pas.
Élèves qui échouent, perdent confiance et doutent d'eux-mêmes.

À cela s'ajoutent les inégalités territoriales. L'école dépend du code postal :
Entre communes rurales et grandes villes, l’expérience scolaire des enfants n’a rien de commun.
À Mayotte, des enfants de maternelle passent 15h par semaine en “classe itinérante”.
Pendant que certaines communes dépensent 4500 € par élève et d’autres n’en investissent que 250 €.

À ce niveau, ce n’est plus une inégalité.
C’est une ségrégation éducative.

Le rapport avance 6 recommandations :
1️⃣ Recruter et stabiliser les enseignants, avec une vraie politique de mobilité et de formation continue.
2️⃣ Réformer le statut des directeurs d’école, pour piloter à temps plein.
3️⃣ Organiser la gouvernance locale, avec les collectivités et les familles.
4️⃣ Repenser les rythmes scolaires selon la chronobiologie de l’enfant.
5️⃣ Généraliser les regroupements pédagogiques dans les zones à faible densité.
6️⃣ Mettre l’évaluation au service du projet d’école avec des objectifs, des moyens, des résultats.

Éduquer nos enfants, c’est aussi protéger celles et ceux qui les accompagnent chaque jour.
Quand seuls 4 % des enseignants se sentent valorisés, c’est toute la société qui doit se remettre en question.

Soutenir les enfants et ceux qui les éduquent, c’est notre responsabilité collective.

Le mammouth ne décongèlera pas sans nous 👊🏻

Tu as aimé ce post, partage-le à un(e) ami(e).

Partager


Je suis en train de construire la formation “Parentalité du 21ème siècle” !
Tu vis la course du matin et du soir, la galère des devoirs et la guerre des écrans ?
On va réinventer ta parentalité ensemble, avec la SOFT KIDS ACADEMY 🤗

Inscris-toi sur la liste d’attente 📩

S'inscrire


Cette semaine, on inverse (enfin) la focale !
On parle des garçons. Et surtout, de toutes les injonctions invisibles qu’on continue à leur transmettre, souvent sans s’en rendre compte.

👕 “Ne pleure pas.”
🧱 “Joue au Lego, pas à la poupée.”
💪 “Sois fort.”
🎨 “Le rose ? C’est pour ta sœur.”

Et si on changeait de disque ?

Anecdote perso : lorsque j’écrivais mon livre "Préparez vos enfants au monde de demain", j’ai découvert une statistique marquante : selon une étude Ipsos, le seul moment où les hommes français s’autorisent vraiment à pleurer, c’est lors d’événements sportifs. Tout est dit…

Cette semaine, je suis entourée de voix aussi engagées que bienveillantes :
👉 elisabeth roman, journaliste et fondatrice du magazine Chica
👉 Pascal VAN HOORNE, créateur d’Histoire de Papa
👉 Emilie Berthet, notre sophrologue du quotidien

Et pour nourrir la discussion, on s’appuie sur la toute nouvelle enquête France Stratégie (mai 2025) sur les stéréotypes filles-garçons chez les jeunes.

Quelques chiffres clés :

  • 72 % des garçons de 15 à 17 ans pensent qu'“un garçon ne devrait pas pleurer”.

  • 33 % jugent “pas normal” qu’un garçon joue à la poupée.

  • 51 % estiment qu’un garçon “doit être courageux”, devant l’intelligence ou la sensibilité.

  • À 15 ans, 56 % des garçons disent qu’ils ne voudraient pas qu’un fils "se comporte comme une fille".


Un garçon sensible, danseur, doux ou émotif ? Toujours pas évident en 2025…
Plus le niveau d’éducation est élevé, moins les stéréotypes sont ancrés.

Résultat : les stéréotypes sont loin d’avoir disparu. Certains se renforcent même. Et les garçons sont moins nombreux à les remettre en question.

Au menu de cet épisode :
1️⃣ Actu : Le plan “Filles & Maths” – une piste pour rééquilibrer ?
2️⃣ Débat : Pourquoi les garçons ont-ils encore autant d’injonctions?
3️⃣ Astuce parent: Mon fils aime la danse, mais on se moque de lui. Je fais quoi ?
4️⃣ Quiz : Ce que pensent vraiment les 11-17 ans des stéréotypes (prépare-toi à grimacer)

Pourquoi écouter cet épisode ?
Parce que pour déconstruire les stéréotypes chez les filles, il faut aussi libérer les garçons de ceux qu’ils subissent.

Je m'abonne à Génération Parents

Si vous voulez que votre entreprise soit un des sponsors de “Génération Parents”, ça se passe par ici 👇

Je deviens SPONSOR


La masterclass "Mieux vivre les écrans en famille" !

Après avoir animé cette conférence en entreprise auprès de centaines de parents, je l’ai transformée en masterclass accessible à tous.

Pour t’aider à retrouver un équilibre serein avec les écrans à la maison,
sans culpabilité, ni conflit.

✔️ Des outils concrets
✔️ Adaptés à toutes les familles
✔️ Une approche bienveillante et déculpabilisant

Disponible dès maintenant sur smartphone et ordinateurs au tarif spécial de 39€.

Je découvre la masterclass

Stéréotypes de genre : les injonctions invisibles qui pèsent sur les garçons

Et si on parlait (aussi) des garçons ?

On parle souvent de l’égalité filles-garçons, de la place des filles dans la tech ou dans les filières scientifiques. Mais on oublie parfois que les garçons aussi subissent des injonctions sociales dès le plus jeune âge. “Sois fort”, “ne pleure pas”, “sois performant”, “ne fais pas de danse”… Ces phrases apparemment anodines dessinent une masculinité stéréotypée qui enferme, étouffe, et peut créer un mal-être durable.

Continuez votre lecture avec un essai gratuit de 7 jours

Abonnez-vous à ÊTRE PARENTS au 21ème siècle pour continuer à lire ce post et obtenir 7 jours d'accès gratuit aux archives complètes des posts.

Already a paid subscriber? Se connecter
© 2025 Solenne Bocquillon-le goaziou
Confidentialité ∙ Conditions ∙ Avis de collecte
ÉcrireObtenir l’app
Substack est le foyer de la grande culture

Partager